Les Friends ont fini par avoir leur grand canapé, mais est-ce cela qu’attendaient les téléspectateurs ? Après plus de quinze ans d’attente, les fans de la série culte ont enfin pu assister à l’épilogue. L’épisode final a été diffusé le 24 juin sur TF1 et le moins que l’on puisse dire, c’est que les impressions ont été fortement partagées. Focus sur cet accueil mitigé.
Le physique des personnages après 15 ans
Après de nombreuses demandes de la part de ses fans inconditionnels, Friends a finalement fait son grand retour. L’annonce parue sur la plateforme de HBO Max avait, dans un premier temps, enflammé les médias sociaux. Toutefois, la température est très vite redescendue suite à la diffusion de l’ultime épisode intitulé ‟Friends : The Reunion”. Si certains fans ont accueilli ces retrouvailles avec nostalgie, beaucoup ont été déçus et pour cause, le retour tant attendu n’a pas tenu ses promesses.
Comme un enfant assistant à la chute de ses héros, le coup de vieux qu’ont pris les acteurs au fil des ans n’a pas eu un effet positif. Pourquoi ? La réponse risque de déplaire à plus d’un, peut-être est-ce parce que la plupart des personnes ont horreur de vieillir. Ainsi, voir les marques du temps sur le visage de leurs personnages préférés a renvoyé aux fans une image d’eux-mêmes qu’ils essaient de fuir. Si Rachel, Monica, Joey, Phoebe, Chandler et Ross ont vieilli, c’est que le public fan d’il y a 15 ans a également pris de l’âge.
La dérision comme moyen de défense
Le HuffPost a relayé les propos du psychologue clinicien Samuel Dock suite aux diverses réactions des fans à travers les réseaux sociaux. Selon le spécialiste, de nombreuses personnes avaient trouvé dans la série Friends une sorte de mémoire refuge, un abri où s’évader et trouver un peu de réconfort. Voir vieillir ces personnages qu’elles admiraient tant a réveillé en eux une crainte qui a toujours miné l’être humain : celle de vieillir.
Pour dépasser cette peur et essayer de donner le change, ils ont recouru à la dérision comme mécanisme de défense. Pour eux, prendre les personnages en moquerie, c’est un peu comme rire de leurs propres angoisses.